À tous ces chefs-d’œuvre que je ne relirai pas, j’ai craqué

Dans une précédente publication, je vous parlais d’une certaine crainte qui m’animait à l’idée de relire un chef-d’œuvre qui m’avait tant plu.

L’expérience avait réussi avec “une si longue lettre” de Mariama Bâ, “La route des clameurs” de Ousmane Diarra et “La métamorphose” de Kafka.

Une relecture s’était particulièrement soldée par un échec cuisant. Il s’agit de “celles qui attendent” de Fatou Diome.

Alors dans cette publication, je vous parlais de ma peur, peur d’être déçue, peur de ternir l’image et le souvenir d’un livre qui m’avait tant marquée…

Bref, j’ai décidé de surmonter ma peur et de retenter l’expérience avec mon livre préféré de tous les temps, “un homme” de Philip Roth.

À certains moments de notre vie, il y a des livres qui nous appellent. Nul besoin de leur résister longtemps.

Cela fait des jours que j’observe “un homme” dans ma bibliothèque. Il m’arrive de le saisir, de le caresser, de relire la quatrième de couverture puis de le reposer. C’est devenu une sorte d’obsession…

Je pense que le moment est venu…

Je me replonge cette semaine dans cette merveille qui a, autrefois, secoué tous mes sens et bouleversé ce qu’il y a de plus profond en moi.

Advienne que pourra…

Avec passion,
Dyna.